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Rongée au plus profond par cette bête immonde
Mon esprit s'égare, mon souffle s'évapore
Ma vie s'enfuit un peu plus à chaque seconde
Et je n'ose envisager ce que sera ma mort
Peu à peu en moi la source de vie se tarit
Si peu de passé et un avenir que j'oubli
Une solitude qui petit à petit m'envahie
Etait-ce utile de me convier dans cette vie ?
Quelle injustice me pousse vers cet abime sombre
Dont le chemin est pavé de tes pleurs
Il me reste encore quelques secondes
Pour rêver à ce qu'aurait été notre bonheur
Car au temps de notre hymen pas si lointain
Oh espoir immense, était-ce enfantin
De penser que fleurirait dans mon sein
Le fruit fragile de nos plus beaux lendemains
Peut-être avec le temps oublieras-tu, mon adoré
Ces moments de douleurs intenses et partagés
Mais je te supplie de te souvenir toujours
Afin de déjouer la mort, de la force de notre amour
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