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Quelques gouttes orphelines finissent leur chute
Déjà des rayons courageux percent le plafond encore bas
Les petites rigoles rejoignent le fossé un peut las
Une flaque d’eau s’étire en long cherchant son but
En suivant le mur de pierres sèches vétuste
Et profitant d’un orage bien rustre
Y voir dans les jointures la mousse qui s’abreuve
Et les petit gris au pied, se cacher dans les orties aux fleurs veuves
En arrivant sous les branches lourdes de pluie
Je sens cette moiteur tiède qui me berce
Les éclairs d’été doucement se calmes sans bruit
Une brise légère dépose sur mes joues son lot de tendresse
Une imperceptible brume s étiole sur les prés
J’entends six coups venant du clocher
Il faut vite que je rentre, ma mère va gueuler
Un sourire, je pars, je suis trempé de la tête aux pied
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