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L’enfant qui né deviendra grand.
L’un traverse la vie et prie.
L’autre veut un devis, un prix.
Tu m’as mis chez les mécréants.
Combien le prix d’une vie ?
Des appels d’offres, des devis.
Ma mère entre dans cet ailleurs.
Tous ces mortels un jour tombent.
Des larmes comme des bombes.
Elle me parle de mitrailleurs.
Pas le temps de poser l’arme.
Encore un noyé de larmes.
Ma maman me quitte, malheur...
Ses yeux du noir se vident.
Un regard et ce lit vide.
Spaghettis, ferrailles et lueurs.
N’être à coté que seulement.
La vie passe décidément.
Don d’elle, pas d’or mais des valeurs.
L’heure lentement l’a avalée.
Du haut de ma peur la vallée.
Regard fuyant de l’avaleur
La paix ressemble à la mort.
Dans ce couloir je me crois fort.
A l’écoute de ces rageurs.
Avec ou sans bruit, on s’en va.
Pour beaucoup, pas de tralala.
La mer se rit de ce nageur.
Un noyé parmi tant d’autres.
Le bateau tangue, se vautre.
Dernier souffle, cet ailleurs.
Mais savoir qu’on n’est pas fini.
Eux oui mais pas moi, l’infini.
Des enfants te lâchent, pas moi.
Mais savoir qu’on n’est pas fini.
Eux oui mais pas moi, l’infini.
L’heur passe comme l’émoi.
Encore un mois sans toi, ce toi.
Une femme se meurt, et moi ?
DEVISE : On n’aime jamais assez.
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