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A CELLE QUI FUT MA MERE
Cette belle et noble dame
Qui repose sa vie aux pieds de sa mère
M'a touché de sa grandeur d'âme
Et ne pourra se confondre d'éphémère,
Toujours à l'affût de connaissances nouvelles,
De tout de rien elle était passionnelle,
En autodidacte aux côtés de mon père
Elle se feuilletait tel un dictionnaire,
Perfectionniste à l'extrême,
Intransigeante avec elle même,
Elle n'était certes sans défaut
Mais ses qualités flottaient en faîteau,
Les tempêtes se sont déchaînées entre nous,
Nous sommes restées en écart durant des années,
Son caractère et le mien ont souvent foudroyés,
Nous nous sommes loyalement pardonnées...à genoux,
Aujourd'hui je suis là,
Elle dans l'au delà...
J'implore sa force, son courage, son énergie
Pour gravir à son image les sentiers de la vie...
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