J’ai connu ce bonhomme dur de la feuille.
Il avait sa main sur son portefeuille.
Dans certaines piscines il n’avait pas pied.
Il lançait toujours des petits papiers.
Ses activités n’étaient pas sportives.
Il se méfiait des gens qui s’activent.
A la biblio il prit quelques livres.
Il lisait parfois les gens qui se livrent.
Alors, forcément illettré savant.
Fort de tout cela, il marche en avant.
Sa femme, bien que grosse vache, n’est pas trop bête.
Elle a des gaz, c’est presque la tempête.
Il dit à beaucoup de gens qu’elle l’émeut.
Il rit de ces mots baveux et fumeux.
Il suit une scolarité exemplaire.
A ses parents il a dit je veux plaire.
Il n’adore pas les math et c’est l’échec.
Pour réussir il aurait fait un chèque.
Il a connu sa femme à la Sorbonne.
Maintenant il se voit sortir bobonne.
Il se souvient de leur voyage de noce.
Ils adoraient le soleil sous les bosses.
Rire d’une semaine pas chère au Maroc.
Danser sur une musique pseudo baroque.
Le gondolier s’est tu sur la lagune.
Il se souvient de ce beau clair de dune.
Quelques jours sans les voisins de palmier.
Dans le souk il a vu un beau panier.
S’il n’en reste quinze, ce sera pour nous.
Je veux rester, même trainé à genoux.
Le réveil cri, les rappelle la vie.
Le drap le retient avec son envie.
C’est lundi, il faut aller au boulot.
C’est comme ça, on a dit c’est notre lot.
Alors, il voudrait bien écouter l’autre.
Celui qui a réuni les apôtres.
Il va à Bourletravaille, ville connue.
Il croise les cols blancs et les ingénues.
Il retrouva enfin ses collègues.
Il a perdu la joie et la colère.
Son grand copain Céli c’est marié.
Ils ont fait la fête et beaucoup dansé.
Il a trois enfants de sa femme Thérèse
Tous les gens qui la connaissent l’appellent Ter.
Ils les voyaient beaucoup trop terre à terre.
Il se mit à frapper sa pauvre femme.
Le rigolo est devenu infâme.
Tout cela pour dire que : Céli bat Ter.