J'inclinerais la tête à son passage
Pleurant les mots qui ne coulent plus en mes doigts
En fuyant la poésie j'ai trahi son Roi
Et aujourd'hui il me faut lui rendre hommage
Durant deux ans il m'a porté à bout de bras
J'aurais collé des posters de lui dans ma chambre
Il est mon idole, mon Noël en Décembre
Mon Papa poète, soufflant des mots tout bas
Ces mots haineux qui dessinent la liberté
Ces mots heureux qui vous exhortent à sourire
Ses mots qu'il insuffle à mon esprit hébété
Aujourd'hui encore je le contemple d'en bas
La poésie t'enlace et ne te lache pas
J'attendrais à ses pieds et à ceux de son Roi.