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L’ombre des platanes joue avec le sol
Un souffle d’été a l’abri des murs de l’école
Deux vieux grincheux assis sur un banc
Là, à se raconter leurs vis qui s’inclinent
Les mains posées sur une canne de hêtre blanc
Se plaindre de maux, des pieds à l’échine
Une voie tremblante mais un esprit sage
Dans leurs vestes de velours côtelé
Ils regardent leurs petits enfants jouer
Sur la même place de ce petit village
Ils sont la mémoire d’un temps oublié
Ils sont l’espoir des enfants qu’ils ont été
Nos grands pères aussi, ont eu notre visage
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