Le soleil se couche ici-bas,
là où nous sommes,
dans la nuit de ce monde.
Et se lève là où tu es,
Alexandre…
Nos larmes remplissent ce Ciel d'Eau pure,
où tu nage désormais.
Et mes yeux se ferment, ne voudraient plus voir
ce printemps fatigué, presque sale,
qu’est devenu ce monde.
Sur l'écran de mes paupières fermées
se projette mille Voies Lactées.
Et, faisant route au firmament,
la voici, filante => Alexandre,
l'étoile génésiaque...
(poème d’hommage à Alexandre, jeune palois disparu le 4 juin à Pau, un de ses membres retrouvé dans le Gave en début juillet)