Oh ! Femme de celles qui me rappelent
que la vie impose sa loi.
Que dans la terre s'enfouie le combat
et que la mer brasse pour moi,
tous les appels, tous les coups bas.
Chaque nouvelle est une joie,
quand tu te mêles de vibrer pour moi.
D'autres sommeillent, toi, tu es làs.
Face contre terre, pile dans l'au-delà.
Peur contre coeur, larme de joie.
Vas, cherches, ailleurs,
pars je t'y envoie.
c'est tout ce que je peux faire pour moi.
Vers ton seigneur, pars, il te recoit
Moi, j'ai bien peur que je le décois.
Oh ! femme de celles qui marchent dans la lumière,
la route est longue mais elle est si belle.
Oh femme de sel, tu portes dans tes prières
ce que le monde nous offre comme une mère.
Pour chasser les ombres qui nous enterrent.
Pour fermer la porte aux cris millènaires.
Oh femme de sel, quand l'éternel
jugera que les temps sont finis.
Que ta lumière, lune qui étincelle,
nous guide encore loin de l'oubli.