Poème à toi, Papi

Quelle idée t’a pris ce jour là, de te sauver de l’hôpital

Ne voulant plus être enfermé, tu as fais ton escapade

Sans te douter, je l’espère, qu’elle te serait fatale

Pendant 2 jours, nous t’avons cherché ; quelle débandade

Nous avons regardé partout, même dans ton passé

Pour les autres, tu n’étais qu’un vieux  évadé

Un journal nous a écouté et ta photo fut placardée

Nous avons espéré, mais ce ne fut pas un succès

Pourtant, tu étais là, couché contre un arbre

A dix pas de l’hôpital, qu’on n’avait pas eu le droit de fouiller

Ma rage est sans limite contre ses gens qui ne t’ont pas trouvé

Comment ravaler ma rancune en pensant à cette image macabre

Mais sur ton lit de fortune, dans ton corps sans vie

Devenu un homme frêle et fragile, tu souris

Il est vrai que tu étais un amoureux de la nature

Tu l’as choisi pour aller vers ton futur

Pars, Papi, pars ; car je sais qu’un jour viendra l’heure,

Où à mon tour je partirais et je te retrouverais ; quel bonheur