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Lorsque je poussais la porte grinçante du cimetière,
Je vis un vieux chene emplis de tendresse.
Une branche tendant ses bras vers moi
Comme elle le faisait autrefois.
Les fleurs sèches sentaient bon son parfum,
La chaleur d'une bruine d'été sur un défunt
Sur les pierres grises, eparpillait, des pétales.
Des taches multicolores égaillant les pierres tombales
Lorsqu'elle me faisait fete
Dans son giron d'éternité
De toutes nos étreintes
Un chant d'or s'élevait.
Tout a coup, j'ai perçu sont nom gravé.
Mes larmes se sont misent à couler.
Un parterre de roches dont les noms sont aux cieux,
Et dont le sien est pour moi le plus précieux.
Le clair de lune reflétait sur le marbre
La forteresse de cette vieille dame.
Ce grand arbre autrefois monotone
Est devenu le miroir de son ame.
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