Liens commerciaux: @ |
De nouveau la prairie de la nymphe dorée,
Elle réapparait dans mes songes, même éveillé.
Omniprésente dans mon esprit,
Avec elle, au soleil je souris.
Mais pour une raison inconnue,
Elle s'éloigne désormais à ma vue.
Je lui ai pourtant donné mes clefs,
Et le sol se dérobe sous mes pieds.
J'atérri sur un sommet lointain
Inaccessible, trop haut, trop loin.
Elle m'a jeté dans ce monde
Ou les ciels éternels fondent.
Mais le soleil reste de la parti.
J'y rejette toute infamie.
Je sens que la nymphe me regarde,
Aurait t elle peur? point montagnarde?
Mais elle en ferait une colline,
Elle a ce pouvoir, elle les dessine,
Les mondes de mon esprit,
De ses yeux, si jolis.
Alors j'attendrais qu'elle vienne,
Ou bien qu'elle me fasse descendre.
Et j'espère ne pas entendre cette rengaine,
Bien que le phœnix renaisse de ces cendres.
Mais je me prépare à tout,
Même si la tristesse a mauvais gout.
|