Ma source est dans tes yeux, derrière l'azur de ton regard. Elle peut être rivière étroite ou fleuve impétueux... Quand soudain ton coeur se raidit, soudain, de moi tu as envie. Tu as envie mais tu as honte. Tu me retiens, mais lentement j'arrive, brisant tes barrières. C'est là que sous mon flot tu dérives, et que je t'enivre de ma mélancolie. Ta vue se trouble derrière ma transparence laissant transparaître ma brillance, et ton oeil, comme une vague me chasse de son sein. Je coule sur ta joue, et tu expires ma chaleur. Tu as cédé, tu m'as créé, et maintenant, sous ma pluie tu pleures...