Liens commerciaux: @ |
L’orage au loin se rapproche
Les coups de tonnerres se font violents
Et les éclairs fusent dans le ciel
Affolés par cette violence qui approche
Je cours à tout vent
Cherchant un abri providentiel
Blotti dans la faille d’une paroi
J’attends le retour d’un temps plus propice
Ma longue marche dans la foi
Peut attendre tout comme le cilice
Ce soir j’ai faim j’ai froid
Et loin de moi tout les vices
Je suis moine et vagabonde
Porteur d’un message de paix
Et dans les coeurs je sonde
Y puise les bienfaits
Et redistribue à la ronde
Mon travail est magique
Ma vie une tragédie
Une récompense oecuménique
L’éternité au Paradis
La vie monastique
Est la vie que j’ai choisi
Je traverse les forêts
Dépose la paix et cueille les bienfaits
J’arpente les monts et vallons
Et de mon bâton touche le coeur des démons
Je vogue sur les rivières
Et lance des pierres et des prières
Après la tempête le beau temps
Je reprends mon chemin
Après plus de sept ans
C’est le même refrain
Même mourant
J’irai vers mon destin
Motivé par mes psaumes chanté
Et le soleil haut perché
Ma course vers l’évêché
Arrive à sa finalité
Mais est-ce vraiment terminé
Pourrais-je enfin me reposer
Fantassin de la foi
C’est ton sang que je bois
Guerrier de la vérité
C’est ta parole que je dois porter
Je n’aurai de trêve
Que lorsque j’aurai atteint
Mon plus grand rêve
Dans la rosée du matin
M’assoir sur la grève
Et regarder au loin
Avant que ma vie ne s’achève
L’accomplissement de mes desseins
|