A huit ans, ils inspirent une grande terreur.
Sous la couverture, on y pense tout en sueur.
A dix huit ans, ils nous fascinent et nous font peur.
Heureusement que l’on vit des histoires de cœur.
A vingt huit ans, on n’aperçoit plus leur lueur.
La vie coule sous la peau et l’on cueille toutes ces fleurs.
A trente huit ans, les gens qui nous en parlent écœurent.
La laitière est si belle avec son teint de beurre.
A quarante huit ans, on les croise, on les effleure.
Ils vivent entre douleur et intime bonheur.