Je vais vous compter une romance
De mon coeur en érance
Il n'y aura ni seins, ni couilles
Juste la pluie, qui mouille.
A l'inverse des femmes
Ici le temps doit se voiler
Pour que la pluie se pâme
Dans sa belle robe d'été
Alors j'aime bien sortir
Tout contre moi, elle vient se blottir
Commençant par mes cheveux
Abreuvant mon sourire, heureux...
Elle explore mon visage,
Mes sourcils, mes levres
Je ne souhaite aucunes trèves
Bien que tout reste sage
Puis elle glisse sur ma peau
Si fraiche, cette belle eau
Le long de mon cou, elle glisse
Ca en est presque du vice
Mon torse est sa nouvelle conquette
Je l'entends rire, bien que muette
Alors j'enleve mon t-shirt
Et elle me prend, me heurte
Je suis tout à elle
Un déluge torrentiel
Les éclairs sont de la partie
J'explose dans la nuit
Ce ne sont plus des frissons
Le corps tendu au ciel
Le regard vers l'horizon
Le ciel bleu, triste nouvelle
Et la douce pluis s'en va
Fatigué de nos ébats
Alors je retourne à l'intérieur
Dans le confort de cette petite chaleur
De cette chaude pluie d'été
J'en rève, même éveillé
Car ce fantasme inassouvi
Reste là, enfoui...