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Au contact de la soie et du tissus effiloché,
pareil à nos peaux qui s’effleurent,
que s’efface le sable, que s’essouffle la vie,
nulle importance tant que dure la transe.
L’effluve de ton parfum,
et l’essence de ta présence qui renverse mes sens,
crèvent l’abcès, creusent l’absence, percent le ciel,
pour donner naissance à des rêves intenses,
des rêves d’un ensemble, une trêve de sang et de bleus.
Les souffrances qu’on s’inflige,
et le sifflement strident du serpent qui circule sans cesse dans ma cervelle,
ne font que renforcer les désirs sournois des plaisirs pacifistes de la simplicité.
Cessons les crispations, place aux cris de passion.
Stoppons cette descente aux enfers, engouffrons nous dans l’aisance de la chair.
Offre-moi encore la clé de l’intime, l’accès au secret, cette fois, je saurai la saisir.
Crucifions les questions pour conserver l’instant,
les déchirures et les entailles viendront bien assez tôt.
La sécheresse des heures lasses saura les cicatriser
et d’autres hommes à leur tour en gratteront la plaie.
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