Poème la normalité ou l'anormalité

Je suis un anormal,

On l'a dit assez, je l'ai senti,

Les mouvements des yeux qui passe à l'examen me l'ont appris

Chaque parcelle de mon être me l'apprennent, sa fais mal

Tel regard fixe le mien puis descend là précisement

Où se trouve la preuve qu'il recherche ma souffrance

Il est handicapé mieux il est dément

Parcours des yeux, quête du talon d'Achille avec insistance

 Ce que la plupart des gens percoivent faiblement

C'est l'étrangeté des gestes,la lenteur des paroles

 La démarche qui dérange, tel un pantin désarticulé qui n'a pas le beau rôle 

Ce qui se cache derrière, ils le méconnaissent s'est dérangant.

Spasmes, rictus pertes d'équilibres, ils se retranchent dans leur rôle

Derrière un jugement net  tranchant et blessant,

Sans appel voici un débile, un trisomique, un mongol,

Restons correct un handicapé, un paralysé,

Difficile de changer cette première impression certains gens en rigolent,

Douloureux de s'y voir réduit sans que l'on m'explique, je reste l'handicapé,

Sa vie durant je dois tenter d'assumer la particularité, 

Ultime audace, le rire la routine et met  à distance l'épreuve sur mon chemin.

Je suis un anormal qu'ils disent on devient banal 

Qui me renvoie dans ses instituts ou je continue face à mon destin,

 Car la sentence est capitale.