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Il fut un temps, ou écrire était un passe temps
Révolu ? Epoque d’une vie triste et dure ?
J’ai pas à me plaindre, il y a des personnes qui ne voient que du sang.
Raconter des trucs avec des rimes c’est plus trop mon truc, j’en suis plus sur
Refuge de quelques minutes, expression implicite
Travailler le fond tout en travaillant la forme
Est-ce que j’ai plus rien à dire ? Non mais tout ça est moins fort et j’hésite
Faut faire le tri et dégager ce qui fait mal et rédiger selon ses propres normes
Et ainsi cacher certains détails qu’on n’a pas forcément envie de dévoiler
Y’a toujours une part de mystère dans l’interprétation d’un écrit
Est-ce que l’auteur a voulu dire ça, ça ou ça ? A quoi il pensait ?
Tristesse, Joie, Colère ? Tellement de sentiments et si peu de mots qui les décrit
L’écriture me suffit plus, il me faut une autre échappatoire
Et je l’ai trouvé, la musique : encore plus implicite que la littérature
Aligner des notes dans un ordre bien précis, une sorte de pouvoir
Que l’on a, décidant de tout, avec une certaine aisance tout en battant la mesure
Trouver la forme qui convient, celle la plus profonde et soutenue
Pour partager ses émotions qui chaque jours, si l’on en parle pas, deviennent une potence
Et là t’as pas besoin que les autres répondent ou ajoute quelque chose de plus
Y’a juste toi et ton piano, ta guitare, en train de raconter une époque sans.
Non pas avec des mots mais des sons qui seuls n’ont pas de sens.
Une passion est née et elle ne va plus me quitter.
Presque plus besoin des autres, presque plus de carence
Au début c’est ce que je cherchais, trop déçut par les gens supposés m’aimer
J’essaie de plus trop m’engager, pour m’éviter de la peine supplémentaire
Mais aussi pour celui ou celle d’en face qui risquerait d’être blessé.
Des fois, j’aimerais bien être quelqu’un d’autre, juste pour changer d’air
Mais arrêtons de dramatiser et laissons tout ça loin derrière, je renaît.
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