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Roublard temps qui passe, mais jamais n’oublie
Mes rides en filigranes surprenant l’enfant joueur
Qui lève ses yeux innocents vers cet avenir qui le scrute.
Je suis là qui te veille et t’épie ami de toujours,
Toi, mon moi qui jamais peut-être ne sera
Couvre de ton voile juvénile ma désespérance
Et rit de mes souffrances, car du fond de ton préau
Au pied de mon tombeau, souffle le même vent.
Cette brise fidèle unissant nos rêves à nos destinées
Par nos larmes à jamais conjurées.
A chaque croix son soldat méconnu.
L’errance des cœurs en mal d’aimer
Ne souffre d’aucune pitié,
Mais n’espère que chaleur.
Le feu de l’âme
Au piège des tourments
Qui l’attise,
Et transfigure !
Il pleut sur ma vie de saltimbanque...
Tofka
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