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Je suis une ombre éclairé par l’astre,
Faible au matin, puissant au soir.
On peut à peine me blesser, quand vient le noir,
Immortel lorsqu’un nuage rouge désastre.
Aussi silencieux que l’aquilon, aussi rapide que l’éclair,
Jamais nous nous plions, nous sommes libre comme l’air,
On nous affaiblit, mais jamais nous bats.
Une goutte noire jaillit, et tout vole en éclat.
Nous sommes les terroristes des oppresseurs,
On enferme nos idées, mais jamais notre cœur,
Aussi longtemps qu’un tambour ce bats,
Cette étoile dans nos yeux poursuit vos pas.
Je n’ai cure à jouer de grands mots,
Nous sommes armés, nous sommes en lots.
Mesurant chaque syllabe et consonne,
Immortelle comme le glas qui résonne.
Parfois incompris, souvent méprisé,
Vivant dans l’ombre et l’obscurité,
Nos plumes sont volages quand leurs esprits est légers.
Car on ne peut éteindre l’âme d’un poète
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