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Devant les chutes assourdissantes et magnifiée
Des immenses fleuves qui coulent imperturbables
Les larmes d'un homme semblent bien peu de choses.
La rivière qui coule emporte avec facilité
Les terres et les ponts comme des châteaux de sable.
Elle descend vers la mer, sans trêve et sans pause.
Les larmes d'un homme tombent si difficilement,
Pour couler, quelles épreuves doivent-elles passer !
Les épreuves des fleuves sont bien peu de choses.
Les larmes qui coulent emportent facilement
Le courage, l'âme d'un homme, sans même y penser.
Elles descendent vers l'enfer, sans trêve ni pause.
Et soudain les larmes ne coulent plus
Il n'y a plus d'eau car elles ont tout bu.
Alors l'homme regarde vers le ciel.
Voir ? Ses yeux ne le peuvent même plus.
Il le sait, il est désormais perdu.
Son sang coule car il pleure sa belle.
Lorsque les larmes tombent, elles laissent au fond du cœur
Le souvenir de l'amour, qui, comment elle était.
Sentiment dés lors douloureux qui lacère l’âme sœur.
Lorsque les larmes coulent, elles prennent au cœur
Les souvenirs de celle que l’on disait Aimer
Visage, voix, rire, odeur disparaissent sans douceur.
Alors que reste-t-il à la fin ? Rien, il ne reste rien.
Pas même l’ombre d’un espoir, il n’y a que le noir.
L’espoir fais vivre, mais ne nourrit pas ; j’ai faim.
Aujourd’hui je vais partir, loin d’ici, loin des miens
Un voyage chez les morts finira de tuer l’espoir
C’est ainsi que je veux écrire le mot de ma fin.
Le Clown
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