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Depuis un an, tu te montres déprimé
Trempé de larmes prêtent à te noyer
Tu parles de trou en lieu et place du cœur
T’as un bon feu, un toit et tu cris au malheur ?
Tu te prends pour le nombril du monde
Et avec tes goûts de luxe, tu fais le beau
Mais sais-tu combien d’âmes chaque jour tombent,
Pour un simple bout de pain et d’un peu d’eau ?
Tu manges pour six, comme si ta vie en dépendait
Je t’ai retrouvé affalé dans ton canapé
Comme chaque soirs, le temps passe et toi, tu attendais
Tu veux parler d’efforts et de fatigue au travail
Pense aux gens qui sont mort
Pour leur famille et leur bétail !
Fouler les tapis de prières et les plaines désertiques
Pensaient-ils à cette vie hier ? Moi je suis sceptique
Croyance, abus de pouvoir, la puissance tue l’Homme
La vie n’est plus un rêve,
De jour en jour, le désespoir l’assomme.
Ils vivent entre les étoiles et la peur du vide
Une vie de dur labeur où la nuit est éternelle
Ils vivent entre maladie, famine et génocide
Une nuit où les citadelles religieuses,
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