Au bout de la nuit…
Un soleil rouge au bout de la nuit,
Où chaque matin, revêtu d’angoisse,
Flaire la douleur de l’instant qui fuit,
A chaque seconde qui trépasse.
Attendre, et combler ce morne vide.
Seule certitude qui jamais n’apaise,
Ce cœur abîmé à l’appétit morbide,
Caché au fond de ce corps de glaise.
Des larmes coulent sur ses joues.
L’obésité est devenue sa prison,
La solitude son terrible tabou,
Et mourir, de vivre, sa raison.
Pourquoi, comment et pour qui ?
Nul ne le sait sauf elle.
Rêves arrachés d’amour et de vie,
Transformés en fiel.
Alors, doucement, à clore son histoire,
Elle a décidé de s’employer doucement.
Pas de lâcheté, juste un peu de temps.
Qui sait, un regard, un sourire, un espoir…
Et la seconde trépasse,
Dans l’instant qui fuit,
Jusqu’au matin fugace,
De cette longue nuit….