Liens commerciaux: @ |
Le temps se lève sur nos impôts, il roule des mécaniques, aspire méthodiquement.
Nous restera t'il quelque chose tout au fond de nos poches ?
Un bout de ficèle, un élastique, le tout emmailloté dans un linge humide ?
Non, il ne restera rien de tout cela, même pas une allumette mouillée.
Alors le pétard ne prendra pas la poudre d'escampette et nous resterons là inerte, à attendre la déflagration de notre émoi dégénéré.
Un rayon de soleil, lucide, franchira les ténèbres de nos pensées obscurcies par de noirâtres idées opiniâtrement débiles. Il azurera les cieux d'un nouvel essieu, remettra de l'ordre dans une maison résolument désordonnée, balaiera d'un zéphyr assuré toute méchanceté, alors renaitra tel le phœnix, un arc en ciel fissuré irradiant de majesté.
Le point est final, rigoriste de piété, fauchera à tout jamais notre naïve vanité.
|