Ces images me hantent, elles courent avec moi,
M'erafflent la peau de leurs sombres tortures
Qui pour moi me rappelle ton prénom mauvais
Sur lequel j'ai tant pêché de nombreuses fois.
Faut apprendre à pardonner l'impardonnable,
Ce qui est difficile à faire dans ce monde froid.
Y'a ton ombre qui me poursuit toujours, tu sais ;
Elle m'agrippe sauvagement et m'ensorcele.
Mes cris se coupent dans les vagues amers
De toutes les nuits passées brièvement avec toi.
Encore tout cela est vieux comme les heures,
Toujours tes yeux convulsent mon corps épuisé.
T'as su faire ce que moi je ne comprenais pas,
Ne comprenait pas ce que je ne pouvais comprendre.
Ton souffle chaud sur mon corps pleurant la folie
De toutes ces plaies ouvertes que le temps n'effacera pas.
Peut-être que les autres ne voient pas ce qui est là,
Tapis sous les années de doutes et de misères,
Pourtant moi je le vois comme si c'était d'hier.
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