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MAVI MARMARA
Sur un bateau en dérive
au mat fracassé
sous les bombes offensives
d'Israël acharnée.
Le peuple souverain
regagne dans le sang
sa terre où le chagrin
et la faim sont si grands.
le silence profond
des autres contées
semble être un pardon
à peine voilé.
des traites de la terre
ont encore gagné
et empiètent jusqu'au desert
par la haine et par l'armée.
des maitres de la terre
hier exterminés
sont plus mauvais qu'Hitler
et de ses armées d'aliénés.
ce poème est un simple fait
qui sera toujours censuré
on ne dit pas sans maitre du barreau
que certains juifs sont des bourreaux.
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