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Poème ma souffrance

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Ecrit par pat38000 le 21/04/10 et lu par 1375 personnes. 2 personnes ont envoyé un coup de coeur pour ce poème
Ce texte est un poème coup de gueule .
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C'est de toi que je vais parler

Sans bagages j'ai avancé

A 17 ans je t'ai trouvé

Il fallait bien travailler

Je t'ai connu à tes débuts

Un apprentissage j'ai reçu

 L'outil  P4, je mets ma carte dessus

D'un doigt je frappe du numériques se fût

Le départ d'un long périple de ma vie

Rien de bien comique,une majorité de filles

Les gâches que l'on cache, ou que l'on oublie

De peurs de se faire disputer

Perdre sa prime d'assiduité

Sans niveau fallait bien commencer

Je suis la perforatrice, je fais des trous

Des petits trous"le poinconneur" il me fallait des sous  

Je suis la perforatrice qui tape, frappe sans fin.

Bull de vrais tanks aux bruits de taule pas trop serein

au clavier alphas numériques comme à l'usine

Là ou a commencé l'infernal rendement

10 000 frappes à l'heure sinon pas de prime

MDS les bandes enregistrées moins de bruits

mais celà n'a pas suffit, j'aurais bien fuit.....

 Mais IBM est arrivée est a tout chambouler

L'écran au fond vert grosse machine bleue

Petits salaires, mal à la tête et aux yeux

Je suis l'opératrice de saisie, tu parles d'un honneur

derrière une grande vitre les regards de nos supérieurs

des chefs qui vous surveillent, qui vous font peurs 

Faut pas parler juste frapper sur les touches

de ce maudit clavier avec un mouchard, personne ne bouge

Que nos mains qui se crispent, mal de dos  

Des stats faire son rendement, le regard

d'un chef rugissant, grondant, harcellant

tranchant, cassant aux paroles blessantes

des lettres, chiffres, des choses, des riens

bien souvent ont n'y comprenait rien

il fallait taper, frapper, saisir encore et encore

Avec des cadences d'enfer de plus en plus fort

Le bagne, les négriers, j'ai du mal encore.....

A vous parler de ces sociétés ou j'ai été exploité

la flexibilité , les heures sup., l'aménagement du temps de travail

Il faut que je m'en ailles....

Je m'enfonce de ne pouvoir en parler

la polyvalence, la sous traitance,

Il fallait bien commencer à travaillé

Trente ans d'informatique, fatiguée

Licenciée, usée par tand d'années,

Le travail m'a assassiné.

illustration ma souffrance
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Ecrit par LLUMIERELIVE le 24/04/10
triste vie de travailleur.... hélas la chose est idem ds tous les corps de métiers

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