LA FIN D’UN MONDE
S’est la mort qui survole un monde à l’agonie.
Dont les ailes chaque jour, raccourcissent notre vie
Nous n’avons bientôt plus qu’un aperçu d’aurore
Qui sera pour nos yeux, la fin de notre sort.
Nous effaçons chaque jour le principe créateur
Pour y mettre à la place un principe destructeur
Nous qui sommes à jamais le roi des prédateurs.
La faiblesse du divin, nous qui fumes son erreur.
Mais elle fut magistrale, immense est sa stature
Nous sommes nés içi bas l’enfant contre nature.
S’est le colosse de Rhodes s’est la tour de Babel
A la connerie humaine, nous tendîmes nos mamelles
Suppléant ce faux Dieu, ce connard gigantesque
Créateur d’univers aux dimensions Ubuesque
Tout chez lui est immense on ne peut mesurer
L’importance des dégâts nous laisse méduser.
Il est des dictateurs le plus grands des Césars
Devenant par là même le summum des ringards.
Quand dites vous moinillons surgis du moyen age
Qui servirent son brouet notre premier potage
Admirer la mission dont vous fûtes chargée
Il n’en reste chez vous qu’une liqueur sucrée
Partout ou l’on se tourne s’est la désolation
L’apocalypse est là s’est la fin des nations.
RENE