J’ai perdu le mode d’emploi.
Où sont les ailes qui se déploient ?
Un emploi perdu devient mode.
On est là, on s’en accommode.
J’aime l’humain qui fait la fête.
Il laisse derrière les défaites.
Oter le masque macabre.
Fini disputes et palabres.
Sa joue a prit des couleurs gaies.
Enfin il n’est plus aux aguets.
Le printemps se met à fleurir.
J’entends les chansons et le rire.
J’aime encore le premier de l’an.
Du bonheur il est partisan.
Il bise l’amour et la vie.
Place à la danse et à l’envie.
Le lendemain point le poison.
Fini l’humain en pamoison.
Un premier avril, un poisson.
Il faut aller faire la moisson.
L’humain reste lui comme on sait.
C’est con, le bonheur commençait.
Et si nous fêtions la fête ?
Du bonheur faisons la conquête.