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Ô comme c’est beau d’habiter la nuit !
Et d’entendre de temps en temps un petit bruit,
Venant d’un vent caressant une parabole,
Ou d’un chant silencieux des rossignoles,
Ô comme c’est dur d’entendre des cris !
Sortants des bouches des éthyliques de minuit,
Ou des vieillards qui n’arrivent pas à dormir,
Ou des femmes enceintes entrain de vomir,
Ô comme c’est magique de voir ce noir !
Plus d’ombre, ni de lumière le tout dans un miroir,
Soudain une étoile tombe en chute libre,
Déposant sur la terre des débris et des fibres,
Ô comme c’est romantique de voir cette brume !
Se dégringolant librement entre les collines,
Tout en bas le poète sort sa plume,
En s’inspirant sagement de ces magiques rimes.
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