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Je vois s'effeuiller les pages de mon calendrier
Telles les feuilles mortes à l’approche de l’automne
Guettant le jour où enfin je te reverrais
Hélas l'attente est sombre et monotone.
Dans la noirceur de mes nuits blanches
J’apprends à déchirer ma mémoire
Oublier ces tristes années et leurs déboires
Et sur la vie, prendre ma revanche.
Car dans la froidure de cet hiver tenace
En mon cœur a jailli un nouvel espoir
Né d’une rencontre des plus fugaces
Venant sonner le glas de mon purgatoire.
Aurais-je un jour droit au bonheur ?
Je goutte à présent à cette éventualité
J’endurerais milles morts pour la réaliser
Et de mes cendres, renaître avec ardeur.
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