Nuit magique, tu fais lever tous les bras vers le ciel.
Jour idyllique, tu a un gout plus doux que le miel.
O toi, tu es le premier, le représentant.
Tu nous montres que l’amour est reine du temps.
Tu naquis dans ce monde, le calendrier.
Tu attire le loseur ou le grand argentier.
Seul de l’éphéméride à porter une croix,
Tu éclaire de la vie, le chemin trop étroit.
Pour un instant, ces temporels ont une foi.
Ils ont adopté le bonheur et n’ont plus froid.
Après toi, beaucoup de papillons vont mourir.
Quel fou ce tourbillon des jours à venir.
Si nous pensions que chaque jour, l’amour est là ?
Dégustons le vin d’ici avant l’eau de là.