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Poème priere du cheval

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ATTENTION, ce texte peut heurter la sensiblité de certaines personnes.

Ecrit par beiiybeiiywhite80 le 26/05/11 et lu par 1565 personnes.
Ce texte est un poème animaux .
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A toi, mon maître, je dédie cette prière:
Donne-moi souvent à manger et à boire; et, quand ma journée de travail est finie, veille à ce
que ma litière soit sèche et
propre et mon box suffisamment large afin que j'y sois à l'aise.
Chaque jour contrôle mes pieds soigne-moi avec une éponge humide.
Quand je refuse de manger, examine mes dents ; peut-être qu'un ulcère m'empêche de manger.
Comme je ne peux te dire quand j'ai soif, fais-moi boire souvent de l'eau fraîche et propre, même pendant le travail
; ceci
m'évitera la colique et autres maladies.
Parle-moi : ta voix est souvent plus efficace que la cravache et les rênes.
Caresse-moi souvent pour que je puisse apprendre à t'aimer et te servir mieux.
Ne me tire pas la tête vers le haut avec le filet, ce qui me cause de grandes douleurs au cou et à la bouche
et m'empêche
de développer toutes mes forces et de me sauver des chutes.
Ne me coupe pas la queue, me privant ainsi de ma meilleure défense contre les mouches et les taons qui me tourmentent.
Ne tire pas sur les rênes, et dans les montées ne me donne pas de coup de cravaches. Ne me donne pas de coups,
ne me bat pas
quand je ne comprends pas ce que tu veux, mais essaye que je puisse te comprendre. Si je refuse, assure-toi que le mors et
la bride soient en ordre et que je n'ai rien aux pieds qui me fasse mal. Si je m'effarouche, ne me frappe pas, mais pense
que cela peut dépendre de l'usage des œillères qui m'empêche de bien voir ou de défauts de
ma vue.
Ne m'oblige pas à tirer un poids supérieur à mes possibilités, ni à aller vite sur des
rues glissantes. Quand je tombe, sois
patient et aide-moi, car je fais de mon mieux pour rester debout; et si je bute, sache que ce n'est pas de ma faute ; n'ajoute
pas à mon angoisse d'avoir échappé à un danger le mal de tes coups de cravache qui augmentent
ma peur et me rendent nerveux.
Essaye de me mettre à l'abri du soleil. Et quand il fait froid, mets-moi une couverture Sur le dos, non pas quand je
travaille,
mais quand je suis au repos.
Et enfin, mon bon maître, quand la vieillesse me rendra inutile, ne me condamne pas à mourir de privations et
de douleurs
sous la férule d'un homme cruel, mais laisse moi mourir de vieillesse, au pré, chez un paysan qui me traitera
bien ou dans
une pension pour vieux chevaux méritants comme nous en avons ou enlève-moi toi-même la vie, sans me faire
souffrir et tu en
auras le mérite.
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Ecrit par timlafleur le 11/01/12
très beau, les chevaux ont besoin de cela
Ecrit par patrominus le 25/07/11
j'adore très sincerement beau
Ecrit par miissdu59 le 02/06/11
j'adore ce poème, félicitation

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