Poème Cette ère d'hommes et de chats

Qu'ils soient de vieilles pelures,
Ou bien d'augustes et fiers félins,
De ceux-ci une chose est sûre,
Leur affection au genre humain.

Maigrelets, usés par le temps,
Ou bien gras cadets, ingambes,
Qu'on ait des pattes ou des jambes,
On se chéri toujours autant.

Matous diables du Moyen-Age,
Ou bien bestiaux pour l'apôtre,
On a su tourner la page,
Amoureux les uns des autres.

De tout temps, passe leur temps.
Et dans cette ère d'hommes et de chats,
Nul morne dogme ne pourra,
Nuire à leur naturel penchant.