Nuit magique trop tôt se termine.
Regard sur ta silhouette fine.
L’aube bientôt dessine nos deux corps.
Je veux te tenir toujours et encore.
Ces maudits coqs entament un hymne.
J’ai encore cette famine ultime.
L’aurore est là, je ne suis pas d’accord.
Tu es la fleur qui égaie mon décor.
Je nais en toi belle, mon aubépine.
Je vais partir ma douce ma gamine.
C’est toi qui fais pâlir le chiffre d’or.
Je veux te voir quand le soleil s’endort.
Puiser le ciel ouvert de ta mine.
Oublier ceux qui savent tous les mimes.
Pour transformer cette vie en trésor.
Faire crier toujours encore, encore.