Toi si fragile et si ensoleillée.
Ma belle aux abois qu’on m’a révélée.
Fillette qui ne s’avoue jamais vaincue.
Tu as regardé mais pas encore vu.
En tremblant, tu luttais contre la nuit.
Je t’ai touché et crois avoir compris.
Je m’en souviens oui, le bonheur existe.
Ce sont tes yeux qui m’ont montré sa piste.
Auprès de toi je suis bien et j’ai peur.
Les souvenirs ne sont que des lueurs.
Tes lèvres sur ma bouche créent le matin.
Un jour, nous dormiront câlins, satin.