Un jour je fermerais les yeux
Et ce jour je comprendrais que nous étions amoureux
Moi qui t'ai tant fuis
Alors qu'en fait tu incarnais ma vie
Pauvre âme que la mienne
Je n'aurais donc jamais pu te dire je t'aime
Ma vie s'arrête
Et durant tout ce temps j'ai étais si bête
Comment ai-je pu ? je n'avais pas le droit
Pourtant je ferme les yeux et tu me guide de ta voix
L'errance a laquelle j'étais voué
N'étais en fait qu'un vaste écran de fumée
Une larme coule paisiblement
Je te regarderais désormais du firmament