Un instant d’oubli.
Aux instants de l’oubli, laissant voguer mon âme,
Espérant du regard ces doux désirs naissants.
S’il en était bien plus je lui dirai ma flamme,
J’écouterai bercer par ces mots séduisants.
Hanap de son aura, mon cœur s’épancherait,
Il se pervertira sous aucun interdit.
L’ivresse audacieuse il se délecterait.
Quitte à se condamner aux enfers sans répit.
Dans cette vision, j’ai lu l’affinité,
Mais elle fut fugace et sans mot imprudent.
Aucune allusion dans l’acte avidité,
De cet adieu baiser se fit plus que pressant.
Aux instants de l’oubli, laissant voguer mon âme,
Espérant dans ses yeux, le doux désir naissant,
Si j’eus dix ans de moins, je t’aurais dit ma flamme.
Je me serais bercé par ton mot séduisant.