J’avance à travers une brume
Je ne vois pas derrière les dunes.
La pudeur est un voile opaque.
On le soulève pour fêter Pâques.
Le vent balaye tous les nuages.
L’horloge vie de tous ses rouages,
Un souffle originel écorche.
Je n’ai plus les mains dans mes poches.
Je vois l’amour à l’état brut.
Je découvre son sens, son but.
Vérité inondant le mal.
Je patauge dans le banal.
La raison chasse la lueur.
Soyons au service du bonheur.
L’amour quelquefois fait très mal.
Ce cœur qui écrase le mental.
On voit sans même avoir nos yeux.
On aime, on ressent tous le Vieux.
Le tigre loin voulait bondir.
La gazelle est loin pour finir.