Vingt et un hivers t’ont déjà fait trembloter.
Mais celui-ci, nostalgique, tu le vois passer.
Ton esprit lentement, sent un mal qui le tache.
Tout comme la tourmente quand la tempête se fâche.
De longues soirées mélancoliques s’égrènent
Sans que personne ne se souci de tes peines.
Les questions abondent sans que ne vienne une réponse.
Dans cette profonde léthargie, tu t’enfonce.
Alors c’est la panique, il faut faire quelque chose.
Tu as besoin qu’on s’occupe de toi, qu’on propose.
Ta beauté et ta jeunesse sont tes arguments.
Sois sûre qu’aucun garçon n’y est indifférent.
Tu veux pouvoir boire jusqu’à la lie ta jeunesse.
Que celle-ci te remplisse de bonheur et d’ivresse.
Je te comprends, mais ne sois pas impatiente.
La beauté appartient aux personnes souriantes.
Souris, tu verras que ton visage est superbe.
Tout le temps on peut rouler dans le vert de l’herbe.
Apprécier un bon repas sans indigestion.
Un petit bonheur vaut mieux qu’une désillusion.