Par tes mots, l’amie, s’éclaire une fenêtre :
Un phare au loin, lueur qui l’espoir fait naître.
Fidèle amitié : se peut-il qu’un « peut-être »
Fit d’elle un peu plus qu’elle ne semblait paraître ?
Il me semble à présent qu’il se pass’ quelque chose,
Mais ce que c’est vraiment, je le saurai si j’ose.
Vois-tu entre ces vagues de solitude,
Ces rocs où s’échouent toutes les certitudes ?
Faut-il attendre ou bien écrire le passage
Un peu plus tendre et voire même pas sage ?
Comment savoir vraiment s’il se pass’ quelque chose ?
C’est fragile et j’ai peur de le briser si j’ose.
Peut-être suis-je fou,
J’invente peut-être tout,
Ne sommes-nous qu’en mes mensonges ?
Peut-être mais j’avoue,
Qu’il m’est si bon, après tout,
De te savoir là, même en songe.
Il m’est clair à présent qu’il se pass’ quelque chose,
Tu m’es bien plus qu’avant. Qu’en sera-t-il si j’ose ?
J'avoue je crains, lorsque tu sauras enfin
Combien tu comptes à présent, se soit la fin
De non recevoir qu'à mes vœux tu opposes:
Ce doute si doux tant de rêves propose.
Mais s’il c’est en toi aussi passé quelque chose,
Oseras-tu me dire que je saurai si j’ose ?