POUR DAME CLAUDINE.
Vous m’avez oublié, me voici donc rangé.
Au fond d’un débarras, ou je suis oublié
Avec toutes les vieilleries, dont on ne sait que faire
Qui n’ont guère de valeur encombrant l’atmosphère.
Je n’ai point oublié la tresse de vos cheveux.
Le petit point rieur juste au coin de vos yeux
Cette taille élancée avec son port de tête
Qui transforme en une reine, la moindre des sujettes
Vous étiez chère madame dans ce lieu de culture
L’hommage de la beauté, cette beauté si pure
Qui traverse les ages nous laissant en mémoire
La seule raison de vivre, l’amour et ses espoirs.
Dans ce capharnaüm, atelier de génie
Parmi tous ces tableaux recouverts de vernis
Une nymphe seule brillait, et elle était vivante
Venant du fond des ages, éternelle revenante
Je n’oublierai jamais ces semaines enchantées
Ou le rêve du peintre au poète s’est mêlé.
Et de tous ces chefs d’œuvres dont je fus entouré
Il n’y en avait qu’un qui m’aura subjugué.
Et c’est vous…belle dame……..mes hommages..
Votre ménestrel….RENE