Plaisirs des sens…
Viens, toi l’étranger qui sans façon surprend l’ami qui est en moi
Viens, toi l’amant espéré qui suspend le temps et divine l’émoi
Viens, toi l’épris amoureux qui chante sa sérénade et crie sa joie
Viens, toi l’homme libre qui s’affranchit du temps et devient un roi
Ecoutes le chant de la vie…
Cette petite voix qui te rappelle les certitudes de ton enfance
Les cœurs de tes ancêtres te chanter la beauté de leurs aubades
Le vent dans les branches te rappeler le lieu de leurs engeances
Le temps qui passe et te fait prendre chaque jour le moins fade
Regardes la lumière de la vie…
Cette aube merveilleuse qui réveille en toi les plus fous espoirs
La forme féerique de ce nuage qui traverse ce ciel si flamboyant
La couleur sombre de ce lac au bord duquel tu rêves chaque soir
La belle chevelure de cet ange assis a tes cotés et dont tu es l’amant
Sens l’odeur de la vie…
Ce relent d’écume jaillissante qui creuse les puissantes falaises
La rose fraîchement cueillie en offrande a la belle endormie
Le printemps qui ranime la campagne de ses effluves qui apaisent
Le fruit tant convoite suspendu a l’arbre qui lui a donné la vie
Goûtes la sève de la vie…
Ce repas préparé avec amour par celle qui partage tes espérances
Le sel des larmes quand ta joie se perd dans les couloirs du quotidien
Le sucre de tes allégresses surprenant l’ennui et l’indifférence
Le baiser tendre et exquis de l’ami devenu amant de ses lendemains
Caresses la substance de la vie…
Ce visage si longtemps rêvé et aujourd’hui tellement vrai
Les lèvres jadis effleurées contre tes lèvres qui frémissent
La peau de cette moitie qui des autres a fait de toi un exilé
Le corps uni au sien dans l’extase de tous les prémices
Viens, toi l’étrangère qui sans façon surprend l’ami qui est en moi
Viens, toi l’amante espérée qui suspend le temps et divine l’émoi
Viens, toi l’éprise amoureuse qui écoute ma sérénade et crie sa joie
Viens, toi la femme libre qui s’affranchit du temps et …deviens ma reine