Perdu dans cette foule aux bonheurs artificiels,
Le surpeuplement creusant un puits dans mon coeur,
Un vide sombre et immense, dénué de chaleur,
Une fosse sans écho dans mes abîmes habituels,
Je cherchais ton regard parmi ce flot sans âme,
J'espérais ressentir la douceur de ta main
Sur ma joue, la tendresse de tes bras, et la flamme
Des oracles du Destin dans ses meilleurs desseins.
La musique, de ses rythmes, martelait dans mon coeur,
Et il battait la chamade en pensant à toi...
Les douces mélodies enveloppaient la froideur
De ton absence des milles caresses de nos émois.
Et puis soudain, tu es apparue devant moi,
Dans cette multitude, je ne voyais plus que toi.
Je me suis enfui du monde pour ne pas être en retard.
a l'appel d'amour suspendu sur l'astre de ton regard.