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Pensée nocturne
Au flanc de cette nuit suave et douce
Brille une figure immaculée
D’un voile placide qui émousse.
Un zéphyr allège la pensée
Noire et s’apaise une fois au loin.
L’étincelle animée de la ville
Fredonne l’inopiné matin
Et l’amour qui doucement s’effile.
L’horizon se cantonne au silence
Reflétant le tableau du déclin,
L’ébauche absolue d’une évidence
Aux effluves meurtris par la faim.
L’obscurité enlace mon âme
Habitée par l’ombre d’une absente.
Au creux de ma main glisse une larme,
Le ciel pleure, mon cœur se lamente.
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