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Elle est le masque virginal
Des fauves splendeurs estivales,
Et toujours l’hymne bacchanal
Des bois, se joue de ses rivales.
Quand je marche près du santal
Au milieu des fleurs cannibales,
Sans savoir comment, tout le val,
Respire sa senteur fatale.
Et puis près d’elle, les étoiles
Du bon Dieu semblent aussi pâles
Qu’un brouillard dont la nuit se voile
Pendant les saisons glaciales.
D’ailleurs je m’inquiète. Ce mal
M’envahit. Je sens déloyal
Et sans pitié cet animal,
L’amour mordre mon cœur royal.
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