Dans ses artères coule le métro.
Ville de lumières, un peu trop.
Bateaux-mouches friment, des paquebots.
Je vois ce lagon sans tous ces très beaux.
Je revois l’île et tous ces roseaux.
Ciel caressé par tous ces oiseaux.
Soudain, un délicieux soubresaut.
Brise dans mon dos et ton souffle chaud.
Et ta bouche, ce merveilleux cadeau.
Je me sens délivré du lourd fardeau.
Ma fatigue s’estompe, un tableau.
Toile peinte des couleurs de ta peau.
Lutèce, tu ne me feras plus peur.
Je suis bien là, soupirant son odeur.