Je veux éteindre ma vive flamme amoureuse,
Telle une bougie s’éteignant d’un léger souffle,
Mais si ce feu flamboyant lentement s’essouffle,
Je crains que mon âme ne soit plus vigoureuse.
Mais sa vigueur l’a depuis longtemps quittée,
Nourrissant ce feu grandissant, envahissant,
Elle succombe impuissante et cède face au vent,
Qui violent et incessant va la briser.
Le lourd vent de la tristesse et du désespoir,
Animé par les regrets, les remords, les torts
Et les maux qui plongent notre esprit dans le noir,
Le laissant seul et mort pleurer son triste sort.
Pour ces raisons je veux effacer ta silhouette,
Qu’il ne reste qu’une ombre de cette conquête
Que je veux enterrer loin de ma conscience,
Dans le cimetière amoureux de la souffrance.