Poème Ode à Toya

Le soleil de novembre donnait à  l’océan des couleurs pastel

Cette lumière blanche tel un halot protecteur encadrait les tours du port

Une sensation de plénitude enveloppait les remparts de La Rochelle

Qu’il était bon de sentir cette ambiance feutrée de fin de saison    

Tu étais la, assise à coté de moi, si proche et pourtant si loin

Etincelante avec ta chevelure blonde et ton doux visage si joliment éclairé

Ta voix douce et chantante, je ne pouvais me lasser d’écouter

 L’astre étincelant donnait à tes yeux un tel rayonnement que les couleurs dansaient dans tes pupilles dans un tourbillon mêlé de vert et de marron

Etais tu irréel, étais ce un rêve ou une divagation de mon esprit,

Quand le manteau noir de la nuit commença à envelopper la cité,

Quand je t’ai suivi du regard t’éloigner, je compris que je l’avais côtoyé,

Un moment de bonheur qui vous laisse un goût de trop peu et vous enivre

Les yeux humides, la gorge sèche, je savais que cette mélancolie serait tenace,

Les effluves de ton parfum me rappelaient que je n’avais pas vécu un songe,

Que j’avais été heureux, que j’aimerai à jamais La Rochelle pour m’avoir fait

Découvrir cet amour inaccessible qui portait le nom d’une reine, Ana Victoria